Les Midinettes de Jacques Hadjaje par le Théatre Régional des Pays de la Loire dans sa tournée des villages - Châteauneuf sur Sarthe (Les Hauts d'Anjou)

Le Théâtre Régional des Pays de la Loire organise sa 20ème tournée des Villages et s'arrêtera le vendredi 11 juillet 2025 à Châteauneuf sur Sarthe (Les Hauts d'Anjou) pour une représentation du spectacle les Midinettes de Jacques Hadjaje.

Le Théâtre Régional des Pays de la Loire sera en tournée dans les villages et posera ses valises le vendredi 11 juillet 2025 à Châteauneuf sur Sarthe (Les Hauts d'Anjou) pour une représentation du spectacle les Midinettes de Jacques Hadjaje .
Synopsis
Elles sont cinq femmes : Cécile, Leïla, Peggy, Jennifer et Yolande. Elles travaillent chez « Marilou », une usine de confection de sous-vêtements féminins de haute-gamme, employant presque exclusivement des femmes. « Marilou » est très anciennement implantée à Vernon-sur-Aumance, dans le centre de la France. Yolande y a passé toute sa vie active. La jeune Cécile vient d’y être embauchée. Elles ont toutes en partage la fierté de leur savoir-faire : la fatigue est réelle, les corps souffrent, mais elles aiment leur travail. En dehors de l’atelier, elles mènent des vies très différentes. Et même si, au travail, elles ont développé une vraie complicité, voire des amitiés, elles ne savent pas tout les unes des autres : il y a dans leurs rapports beaucoup de pudeur.
L’histoire commence, au lendemain du réveillon de Noël, par l’annonce de la fermeture immédiate de l’usine. Les ouvrières n’y ont pas été préparées. Elles reçoivent cette décision comme une gifle. Passé le moment de sidération, leur réaction est animale : elles occuperont l’usine, « leur » usine, elles camperont là, tout près de « leurs » machines à coudre flambant neuves. Cette occupation durera vingt-sept jours. Il y aura des moments joyeux, des moments de doute, des moments de crise. Il y aura des aveux et des engueulades. Elles, qui n’ont jamais fait grève, qui n’ont aucun engagement syndical, ni politique, vont découvrir qu’ensemble, on a moins peur, on est plus fort. Ce combat pour défendre leurs droits cache un autre combat : celui pour la dignité. On ne peut pas jeter à la poubelle deux cents ouvrières. Elles sont deux cents femmes bien vivantes. Alors, non, décidément, on ne peut pas faire ça.