L’ardoise d'Angers et d’Anjou, un savoir-faire qui perdure
©La Mine bleue , La Mine bleue
L’ardoise coiffe toujours avec élégance les toitures des maisons, châteaux et demeures d’Anjou. Réputé dans le monde entier pour sa pureté et longévité, « l’or bleu » agrémente également intérieurs et jardins.
L’ardoise d’Anjou, une industrie séculaire
Dès le VIIIe siècle, les qualités de l’ardoise telles que l’imperméabilité et la résistance aux intempéries font qu’elle sert en premier lieu à l’édification des murs des habitations. Au XIe siècle, la pierre bleue extraite dans des carrières à ciel ouvert orne les toitures. Aujourd’hui encore, l’ardoise angevine recouvre les toits des châteaux d’Angers et du Plessis-Macé et s’utilise dans la rénovation des édifices nationaux.
L’ardoise d’Anjou était récemment encore extraite à plus de 500 m de profondeur dans les carrières schisteuses de Trélazé. Offrant une remarquable qualité, elle s’exportait même jusqu’au Japon ! Designers, décorateurs et artisans contemporains remettent l’ardoise au goût du jour. Objets, ameublement pour la maison ou le jardin, elle se décline sous plusieurs facettes.
Sillonnez les paysages ardoisiers, le temps d’une promenade à pied ou à vélo !
En famille ou entre amis, le site historique des Ardoisières se dévoile sur un itinéraire au départ du centre ville d’Angers. Découvrez un univers lunaire, d’anciennes carrières à ciel ouvert reconverties en lieux naturels sauvages.
Retrouvez les gestes des mineurs, au musée de l’Ardoise et à la Mine bleue
Le musée de l’Ardoise de Trélazé présente une riche collection d’objets et de documents anciens avec démonstration de fente d’ardoises.
À la Mine bleue, à Noyant-la-Gravoyère, plongez au cœur des galeries. La descente vous conduit à 126 mètres sous terre. Embarquement immédiat dans une authentique mine d’ardoise, vers des chambres d’extraction du schiste où un parcours scénographique retrace le quotidien des mineurs. Une façon inoubliable de vivre l’atmosphère des mines !
Goûtez les vins produits sur les sols schisteux
Comment ne pas évoquer le vignoble angevin qui se nourrit en partie du gisement schisteux pour produire vins blancs, rouges, rosés, secs et moelleux sur les pentes de la Loire, des coteaux-du-Layon ou de l’Aubance.